Événement

Un festival est un événement habituellement célébré par une communauté et centré sur un aspect caractéristique de cette communauté et de sa religion ou de ses cultures. Il est souvent marqué comme fête locale ou nationale, mela ou eid. Un festival constitue des cas typiques de glocalisation, ainsi que l'interrelation haute culture-basse culture.[1] A côté de la religion et du folklore, une origine importante est agricole. La nourriture est une ressource tellement vitale que de nombreux festivals sont associés à la période des récoltes. La commémoration religieuse et l'action de grâces pour les bonnes récoltes se mêlent aux événements qui ont lieu en automne, comme Halloween dans l'hémisphère nord et Pâques dans le sud.

Les fêtes servent souvent à remplir des objectifs communs spécifiques, en particulier en ce qui concerne la commémoration ou les remerciements aux dieux, déesses ou saints : on les appelle fêtes patronales. Ils peuvent également fournir des divertissements, ce qui était particulièrement important pour les communautés locales avant l'avènement des divertissements produits en série. Les festivals qui se concentrent sur des sujets culturels ou ethniques cherchent également à informer les membres de la communauté de leurs traditions ; la participation des aînés partageant des histoires et des expériences fournit un moyen d'unité entre les familles.

Dans la Grèce antique et à Rome, des festivals tels que les Saturnales étaient étroitement associés à l'organisation sociale et aux processus politiques ainsi qu'à la religion.[2][3][4] Dans les temps modernes, les festivals peuvent être fréquentés par des étrangers tels que des touristes, qui sont attirés par certains des festivals les plus excentriques ou historiques.

Les Philippines sont un exemple de société moderne avec de nombreux festivals (fiestas), car chaque jour de l'année a au moins une célébration spécifique. Il existe plus de 42 000 festivals majeurs et mineurs connus dans le pays, dont la plupart sont spécifiques au niveau paroissial (paroisse/église catholique romaine) ou barangay (village).[5] Cependant, de telles célébrations ont été fortement critiquées par le regretté écrivain nationaliste philippin, le Dr José Rizal, pour être extravagantes, idolâtres, gaspilleuses de fonds publics, entachées de corruption et insensibles à la pauvreté.